Hello à tous !

J’espère que tout va bien de votre côté ? Je reviens vers vous après une courte absence depuis mon voyage à Montréal avec une très bonne nouvelle. J’ai mis au monde mon petit garçon Julian le 24 janvier 2017, à 36 semaines de grossesses exactement, donc après deux semaines de mon séjour à Montréal 🙂 C’était donc clairement inattendu pour ma famille, mes proches et moi-même car je ne devais qu’accoucher qu’entre le 18 et le 28 février. Comme vous pouvez l’imaginer, je n’étais pas prête du tout à ce qu’il arrive aussitôt dans ma vie…

Bon allez, je vous raconte tout ça en détail (si l’accouchement vous intéresse) ?

Comment s’est déroulé mon accouchement ?

Par où commencer encore ??? Alors voilà après être rentré de mon voyage, j’ai décidé de ne plus bouger et de me reposer car j’allais accoucher dans quelques semaines ou bien que je pouvais accoucher à tout moment. J’étais surchargée de rendez-vous pour l’échographie, avec la sage-femme et avec l’anesthésiste (très important sinon pas de péridurale mouahahah) en même pas une semaine et je devais aussi continuer les travaux de ma chambre. Donc je n’avais pas le temps de vagabonder.

Mais un jour, je décide de prendre l’air avec mes amis et de les rejoindre pour prendre un verre dans un bar ( vous inquiétez pas, je prenais un verre d’eau hein) puis on discute de quand est-ce que j’accoucherai, on fait des blagues, on rigole… Bref c’était une soirée très cool quoi et je rentre chez moi vers 00h30 tranquillement et me précipite direct dans mon lit.

Puis vers 5h du matin, je sens que je perds les eaux… Je me dis :

Ce n’est pas possible, je suis vraiment en train de perdre les eaux? Il est trop tôt! NON? et je continue à parler à moi même que ce n’est pas possible, que je n’accoucherai absolument pas aujourd’hui !

Alors, je reste entre 5 et 10 minutes dans mon lit en me convaincant que ce n’est pas possible, ce jour là n’arrivera pas aujourd’hui (en serrant bien mes entres-jambes pour tenter de ne plus perdre les eaux ahah). Je regarde sur internet sur la perte des eaux, l’article sur l’accouchement de ma copine Aliénor parce qu’elle aussi avait perdu les eaux pour me renseigner, me rassurer et me confirmer que je vais bien accoucher aujourd’hui. (Non mais je vous le dis encore une fois, j’étais pas prête du tout lolilol !!!!!)

C’était inévitable, je me dis : « bon ok on va aller à la maternité » et puis ça coulait tellement que je mettais de l’eau partout. Mais je vais me laver vite fait et je retourne dans ma chambre avec une serviette que je pose bien en dessous de mes fesses (vous ne voulez pas de détails non? ahah ). Je commence à prévenir tout le monde que j’ai perdu les eaux et on rigole tous parce que on s’y attendait pas surtout avec mes potes avec qui j’étais la veille. Bref j’attends des réponses de mes potes pour m’accompagner à la maternité et en attendant je continue toujours à taper la causette par messages comme si je n’allais pas accoucher le jour J.

Je suis donc un peu sous le choc alors je ne sais pas trop quoi faire et puis ma mère était partie deux jours avant au Cambodge. Comme je n’avais pas préparé mon sac de maternité, j’ai pris ma valise et j’ai pris tout ce que je pouvais culottes, t-shirts, leggings et les vêtements de bébé qu’on m’avait offert (ouais j’avais rien, j’avais prévu de faire les soldes ce jour là moi), j’ai fais ma valise à l’arrache quoi.  Je n’avais jamais appréhendé l’accouchement parce que je n’y pensais pas tout simplement. Je me suis dis que j’y penserais au moment venu, quand j’approcherai la semaine de terme. Mais nan dans la vie ça se passe pas comme ça ! Mais comme ma grossesse se passait bien, je pensais  que j’accoucherai peut être à terme.

Finalement, une amie peut m’emmener à l’hôpital ! Je suis donc rassurée car je ne voulais pas appeler les pompiers surtout je préférais être en compagnie d’ un/une ami(e) puis en plus de ça ma copine travaillait justement à l’hôpital (grâce à moi elle arrivait à l’heure ahah). J’arrive donc à la maternité et je vais faire un check avec la sage-femme qui me confirme bien que je vais accoucher aujourd’hui… Je n’arrivais toujours pas à y croire surtout qu’il y a à peine deux semaines, j’étais à Montréal et que la semaine d’avant j’étais en rendez-vous avec l’anesthésiste ! Genre oufff, heureusement !!!

Ensuite on me demande d’aller dans la salle d’attente en attendant que l’on fasse mon bilan sanguin pour la péridurale et attendre qu’il y ait un bloc de disponible pour m’installer. Sinon rien ne se passe et je continue à envoyer des messages à mes amis dont à Aliénor en lui demandant si je devais me raser la foufoune ou pas ? (mouahah là c’était le fou rire et j’en rigole encore)
et si les contractions faisaient mal… et là deux heures après la perte des eaux, je ressens pour la PREMIERE FOIS de ma vie la douleur des contractions ! J’étais en train d’agoniser dans la salle d’attente, je m’allongeais, je me m’étais par terre, je me m’étais en boule, j’avais tellement mal qu’à ce moment là je me suis demandé pourquoi j’avais fais un bébé ! J’avais tellement mal que je regrettais d’être enceinte. 

Un peu plus tard, c’était pire, j’avais des contractions toutes les 3 minutes et j’attendais toutes les 3 minutes pour que ça s’arrête et quand les contractions s’arrêtaient, j’appréhendais encore une fois les douleurs pour être reprête à avoir mal ahah. J’en pouvais plus, je voulais mourir et là enfin on m’emmène dans un bloc pour préparer mon accouchement mais je n’ai toujours pas le droit à la péridurale. La douleur empirait, je criais tellement fort, je pleurais de douleurs et j’attendais encore fois que les contractions s’arrêtaient. Et puis la sage-femme qui était là, tenter de me consoler en me disant que j’aurais bientôt la péridurale, que j’étais courageuse et qu’elle comprend… et enfin après un check de mon col, j’étais à 4cm, je pouvais enfin être anesthésier mais au moment où on devait m’injecter, j’avais des contractions, j’ai dis STOP mais on me demandait quand même de ne plus bouger, oh qu’est-ce que c’était dur surtout qu’il ne faut absolument pas bouger comme c’est sur la colonne vertébrale mais vive la médecine moderne ! Donc après 10 minutes la péridurale prend effet, je me calme, je ne bouge plus parce que les contractions m’avaient épuisée puis un entre temps, j’envois des messages aux potos pour en rire, donner des news, me rassurer… et on revient un check pour voir où en était mon col et là on me dit « ah oui, le travail a bien commencé, on va vous préparer » et moi je suis toute excitéeeeeeee, je n’y crois toujours pas et surtout la sage-femme me dit qu’elle voit déjà les cheveux de mon bébé. J’annonce en direct à mon meilleur pote que je vais accoucher et que le bébé est en train de sortir, c’est le fou rire total

mais ensuite je lâche mon téléphone et je dois commencer à mon tour à faire le boulot. Je me dis merde comment je fais pour pousser ??? Je fais ce qu’on me dit, je pousse et en même temps je suis émue, je veux pleurer d’émotions mais on me demande encore de pousser à fond et de garder mes larmes pour la fin. Pour finir j’entends des pleures…qu’on me le pose déjà sur ma poitrine.

Mon enfant Julian est enfin né à 14H22, le 24 janvier.

Je n’y croyais pas, je pleurais de joie et j’étais surprise par notre rencontre parce qu’il était tout blanc et si petit ! Mais tout de suite après, on l’a déposé dans un couvent pour qu’il soit bien au chaud. Bien que je sois seule physiquement, je reprends mon portable et j’annonce à tous que je viens d’accoucher avec une photo de mon petit bout. On partage tous ensemble notre joie de la venue inattendue de ce petit être 🙂

Mon séjour à la maternité 

Après l’accouchement, je suis restée 4 jours à la maternité pour m’accompagner, m’apprendre à m’occuper du bébé et surtout surveiller sa croissance. Heureusement que je n’étais pas livrée à moi même surtout que j’avais peur de le cassé en deux tellement il était petit. Je devais donc apprendre à prendre son bain, faire le soin du visage, désinfecter son nombril, changer ses couches, le nourrir toutes les 3 heures… Ah oui oui oui, les infirmières venaient vérifier si je nourrissais bien mon enfant toutes les 3 heures (j’étais assommée de fatigue à 3H, imaginez ohloulou), ça rigolait pas du tout

Il y avait du changement physique aussi, déjà mon ventre s’est dégonflé et mes seins ont grossit ! Quand j’ai eu la montée de lait, mes seins sont devenus énormes, j’hallucinais, c’était comme si j’avais fait de la chirurgie esthétique !  Mais tout de suite après la douleur est apparue, j’avais l’impression qu’on m’avait tapée dessus et que si j’essayais de les toucher, la douleur s’empirait comme des bleus. J’attendais donc que mon fils se réveille pour lui donner le sein pour me soulager (mouahahah).  

Pendant ce séjour à la maternité, on me formait à être maman

Les journées se résumaient à changer ses couches, le nourrir jusqu’a ce qu’il s’endorme, pendant qu’il dort j’avais entre 2 ou 3 heures pour choisir entre me nourrir, me laver, ou me reposer, ou bien donner des nouvelles puis ça recommençait… J’avais l’impression d’être robot. Pour tout vous dire, j’oubliais même de prendre soin de moi que j’ai dû me doucher deux fois (mouahah je vous entends déjà dire la crado) Bref, en même pas 4 jours c’était devenu une routine, un nouveau rythme, une nouvelle vie à laquelle je dois m’adapter.

Le plus important aussi c’est que pendant mon séjour à la maternité, ma famille et mes amis me rendaient visite pour me faire un petit coucou et surtout pour voir mon petit Julian. Sans eux, je serai devenue folle je crois bien ahah. Et puis le petit était vraiment gâté, il recevait tous les jours de nouvelles fringues 🙂 (PS : je vous aime et encore merci)

Ce séjour à la maternité fut très bénéfique pour moi et j’en suis très reconnaissante pour tout le travail que les sage-femmes et les infirmières font pour s’occuper de nous.

La sortie de la maternité

Sinon quand je vous ai dis que je n’étais pas prête, ma chambre n’était pas prête (elle était vide) aussi… et qu’en plus puis j’avais des problèmes de sécurité sociale pour une histoire de statut auto-entreprenariat (l’enfer)… mais je vous épargne les détails parce que ça me fait déjà mal à la tête rien que d’y penser. Je paniquais parce que mon bébé n’allait pas être accueilli à la maison comme je l’aurai voulu.

Je n’avais rien mais grâce à eux du jour au lendemain j’avais tout, je pouvais respirer et m’occuper comme il fallait de mon bébé.

Mais mes proches étaient tous là pour moi, me ramener des vêtements pour mon fils et prenait aussi soin de moi. De plus, la famille de mon meilleur ami Oussama m’a aussi accueillie plus d’une semaine chez elle pour m’aider à m’occuper du bébé, de m’adapter, aussi pour que je prenne le temps de finir la chambre et surtout m’occuper de la paperasse. Aussi je n’avais pas de quoi coucher mon fils (c’est vital) mais heureusement que mon amie Mélanie lui a offert un joli couffin (je vous montrerai sur les prochaines photos, trop joli). En même pas une semaine, je devais donc acheter et monter les meubles (à l’aide de mes supers potos Alain, Grego, Flow bien sûr!). Je ne pouvais pas me plaindre de ma situation.

Mon ressenti après l’accouchement

Je suis fière de moi, fière d’avoir prise la bonne décision et d’avoir mis au monde ce petit bonhomme dont j’attache tant d’importance. Je l’aime tellement et il me rend très heureuse. C’est aussi impressionnant de le voir grandir de jour en jour. Lui donner la vie a été la plus belle chose que j’ai pu réalisé dans ma vie que je trouve cet évènement irréel. Et maintenant qu’il est là, je suis encore plus émerveillée. 

Cette naissance a été l’événement le plus important de ma vie et j’ai vu toutes les personnes qui ont été là pour moi même des personnes que je n’avais pas vu depuis des mois ou même des connaissances qui me soutenaient. J’insiste sur le fait d’avoir été bien entourée car je n’aurais pas pu m’en sortir seule. Mes proches me sont indispensables et j’en dépend beaucoup d’eux car chacun d’eux joue un rôle essentiel dans ma vie.

Malgré que je sois aujourd’hui une mère célibataire, je ne peux qu’être plus heureuse d’être aussi bien surentourée.

Donc si vous passez par là les amis, sachez que je vous aime très fort <3 et que je vous remercie du fond du coeur d’être dans ma vie. 

Pour résumer

L’accouchement s’est passé à merveille mis à part les contractions. Grâce à mes proches, j’ai pu prendre soin de mon fils. Mon accouchement fut le meilleur événement de ma vie et surtout le moment le plus magique auquel j’ai pu partager avec les gens que j’aimais. Je suis aujourd’hui très heureuse d’avoir mon fils près de moi et je n’attends qu’une chose, c’est déjà de partir en week-end avec lui =) 

Aujourd’hui, mon petit garçon Julian a 4 semaines et c’est avec grand bonheur que je vous partage pour la première fois les photos de mon petit homme et moi.

Photo credit : Aminata (merci pour ces ballons de baby / on a pas mis le boy mais c’est pas grave)